Ce blog amateur relate notre quotidien dans une maison isolée dans les pyrénées et nos voyages et découvertes. Il est alimenté depuis 2008, ce qui lui confère un caractère vivant et unique.
16 Octobre 2016
Cette après midi était dédiée à l'extraction du miel.
Après être allés cherché les hausses sur les ruches dans la matinée, nous avons désoperculé les cadres au dessus d'un évier en inox, installé dans le salon à côté de l'extracteur, lui-même collé à un feu de cheminée qui avait fait monter notre local de fortune à une température proche de 30°.
Ouh la la!!! grosse chaleur.
Mais chaleur nécessaire pour liquéfier le miel, car j'ai, cette année, refusé de l'extraire en le pressant à la main comme nous avons longtemps fait, parce que c'était trop long! une journée pour 10 kg pfff...
Oui, parce que le miel de bruyère est tellement dense, qu'il est difficile à extraire des cadres...
Bref, dans cette ambiance torride, il a fallu, dans un premier temps, désoperculer et piqueter les cadres:
Nous avons, à l'affilée, disposé les cadres 6 par 6 dans l'extracteur, que Mr Lo avait bricolé en tangentiel, avec des grilles de four (ou même genre) soudées de tiges en acier inoxydable qui venaient s'encastrer dans la structure tournante. Une installation qui a très bien marché.
Néanmoins, une partie du miel est quand-même restée collée dans les alvéoles, et du coup, nous avons dû racler certains cadres à la cuillère, pour disposer la récolte dans le pressoir que nous avions acheté il y a peu de temps (petit pressoir à fruits, à 60 Euros sur Internet, au lieu de... je ne sais plus mais très cher sur les sites d'apiculture...)
Notre Nono nous a aidé toute l'après midi, enfin, l'extraction elle -même n'a duré que deux heures environs, yes!! on y gagne quand-même beaucoup par rapport à un pressage à la main!
Le petit pressoir a, comme l'extracteur, fait des merveilles!
Je ne peux pas dire à l'heure actuelle combien nous avons récolté... ce sera l'objet d'un autre article, quand je l'aurai mis en pot. Nous n'avions que deux hausses, et pas complètement pleines... donc à suivre