24/07: Medan (Sumatra)-Ubud(Bali)

Après 5h de sommeil, ce qui est la moyenne d'heures que nous dormons chaque nuit depuis quelque temps, nous arrivons à 4h15 du matin à l'aéroport de Medan. Au comptoir de Lion air, c'est le foutoir complet. Nous passons 1h à batailler dans la file d'attente et à jouer des coudes pour essayer d'accéder à l'hôtesse de l'air qui enregistre tout le monde. Mais des passagers en retard passent prioritairement devant tout le monde tandis que les autres, au final, finissent par être en retard à leur tour. Bref. Pendant une heure, c'est pure folie. Nous finissons, presque excédés, par atteindre le comptoir. Nous avons l'interrogation, en plus, de savoir si notre vol existe bien, car il est indiqué en direction de Bandung à Java. De là à devoir faire la queue sur un autre comptoir comme il y a deux jours, et on est pour le coup très très en retard. Bon, en fait notre vol fait escale à Bandung puis repart sur Denpasar en suivant. J'espère que Mr Lo va tenir le coup, car il n'est toujours pas au mieux de sa forme. Quand nous serons arrivés à Ubud il pourra rester au calme à la guesthouse car nous avons 3 nuits sur place. 

Dans l'avion de la compagnie Lion Air, c'est comme dans un bus. Nono continue d'étudier les lettres de Simone Veil pour préparer sa rentrée. Par moment, ça sent la fumée de cigarette. Je me demande qui fume et où... Certainement le commandant de bord, en fait.
Ce qui est bien, c'est qu'on a pu passer nos breakfast box données par l'hôtel le matin, même avec les bouteilles d'eau, à tous les contrôles de sécurité, et manger dans l'avion. 
Nous arrivons avec 40min de retard à Denpasar, après avoir fait une escale à Bandung avec notre avion (sans en sortir) ce qui n'était pas du tout prévu.
Le chauffeur commandé pour 14,5 euros sur Booking nous attend depuis un bon moment déjà quand nous avons enfin récupéré nos bagages. J'arrive à le prévenir que nous sommes arrivés pat WhatsApp puis plus de wifi... Bien qu'il m'ait indiqué de nous diriger vers le pick-up point, comme chaque fois, nous ne le trouvons pas. Alors, nous nous retrouvons complétement désemparés au lieu de parking des taxis sans savoir comment le contacter (nous croyons être au bon endroit, en plus...).

Un chauffeur me vient en aide et le contacte par téléphone sur son numéro WhatsApp.
Il met encore un certain temps à arriver et nous finissons par arriver à notre homestay à Ubud seulement vers 15h.
Heureusement Mr Lo va beaucoup mieux, ouf.
Au Kuaya homestay, nous avons payé 25 euros la chambre double. Ici il y a une piscine, très mignonne. Et nous retrouvons très vite ma sœur et sa famille, avec une grande joie. 
Ubud ne semble pas avoir changé depuis 2015. Dans la rue c'est toujours le même joyeux bazar, les gens sont habillés en tenues traditionnelles, il y a des processions qui passent sans arrêt dans la rue en ce dimanche. Et dans les temples on entend le son des cérémonies.
On manque de se faire renverser par les voitures et les scooters sans arrêt, sauf si l'on arrive à monter sur le trottoir qui est haut d'une bonne 30aine de centimètres.
Nous mangeons au Lokal warung et ma fois, les brochettes saté sont plutôt bonnes. A Bali, on mange mieux que dans les autres îles. 

Ubud  est une ville du centre de Bali qui comporte environ 75 000 habitants (2020). Celle- ci est très éloignée de la scène nocturne et de la culture du bikini de Kuta et est considérée comme le centre culturel de Bali. Elle est célèbre comme centre d'art et d'artisanat, et une grande partie de la ville et des villages voisins est constituée d'ateliers d'artistes et de galeries. Entourée de rizières, elle conserve une âme malgré le flot de touristes qui la visitent chaque année.