Everest

09/01/2017 15:43

Qui n'a pas rêvé de tenter l'incroyable? de dépasser ses limites? de vivre l'Aventure avec un grand A?

On a tous quelque part l'envie de vivre cette vie à fond, non? de vivre intensément des choses inoubliables.

Et bien, en tout les cas, une chose est sûre, c'est que je n'irai jamais faire l'ascension du toit du Monde. Déjà une ambition en moins ( je ne l'avais déjà pas spécialement, mais maintenant, j'en suis sûre!!)!

L'autre jour, j'ai vu le film "Everest". C' est une "adaptation de l'ouvrage autobiographique "Tragédie à l'Everest" ("Into Thin Air: A Personal Account of the Mt. Everest Disaster") écrit par l'écrivain, journaliste et alpiniste Jon Krakauer en 1997. Le livre retrace le désastre de l'Everest de 1996 dans lequel huit alpinistes réputés ont péri dans une redoutable tempête. Envoyé par le magazine Outside pour participer à cette expédition maudite sur le célèbre mont, Krakauer a été le témoin de cette tragédie" (Allociné).

Bon sang, j'en suis encore toute retournée. Ne faut-il pas être complètement dingue pour tenter une pareille aventure???

Par la suite, je suis allée voir les images qui circulent sur le sujet, c'est affreux tous ces corps qui jonchent le parcours, sans compter les bouteilles d'oxygène vides et les détritus...

De nombreux articles circulent sur le sujet, expliquant que l'Everest est devenu une autoroute avec de plus en plus de gens qui en font l'ascension, souvent au détriment de la vie de nombreux sherpas qui installent chaque années les voies (et dont le film parle très peu, hélas). Il semblerait que faire l'ascension de l'Everest, aujourd'hui, relève plus d'une affaire de gros sous (il faut compter 40 000 dollars) que véritablement d'entrainement, et que la démocratisation de l'aventure augmente en même temps le nombre des morts (il y en aurait plus de 200 sur le tracé). Depuis 2014 le gouvernement népalais obligerait chaque montagnard a redescendre avec 8 kilos de poubelles, pour nettoyer le parcours du toit du monde, car auparavant, les alpinistes avaient la fâcheuse tendance à se débarrasser de leurs détritus et autres bouteilles d'oxygène avant de redescendre...

Bah, je me suis déjà retrouvée dans des situations difficiles en pratiquant certains sports extrêmes, et à chaque fois je me suis dit "mais bon sang! qu'est ce que tu fous là!!!!", alors, l'Everest, on va éviter, hein.