Un été au frais

Que faire quand il fait trop chaud en France ? Et bien, nous n’avons pas fait exprès (de toute façon, j’aime quand il fait beau et chaud à la maison !), mais nous, durant la canicule de juillet, nous étions bien loin de nous désintégrer à la chaleur, mais plutôt en train de congeler comme des glaçons !... En Islande, pendant une dizaine de jours.

En effet, nous avons voulu amener nos enfants voir la beauté des paysages du pays des fées, des trolls et des elfes, que nous avions déjà visité en partie en 2016.

Ils ont été tout aussi enchantés que nous, et nous, nous avons adoré retrouver cette comtée (tellement de fois on se serait cru au pays des hobbits, ou parfois dans le mordor!!). Au programme, ça a été, noms tarabiscotés, baignades chaudes et délicieuses tous les jours, cascades envoûtantes et impressionnantes, coulées de lave, fumerolles et odeurs soufrées des zone géothermales, baignade en cratère, pistes interminables et gués flippants, fjörds sauvages, canyons crevassés, glaciers volumineux et icebergs, vent, parfois brouillard, mais aussi soleil et couleurs magnifiques… bref, encore une fois ce pays nous a plus qu’enchantés, avec un seul bémol, le tourisme.

Les touristes y sont nombreux, et bien que très bien canalisés et peu pollueurs, sur bien des sites il y a du monde, un peu trop de monde. Il faut aller dans les endroits les plus reculés pour se retrouver un peu plus seuls, et encore, il n’y a bien qu’un seul endroit où nous n’avons vu que des islandais et des canards, c’était dans un fjörd reculé ou nous avons passé la nuit. Même dans les hautes terres, dans des lieux que nous avons eu du mal à atteindre, avec notre Duster, nous n’étions pas seuls.

Mais bon, le tourisme est une véritable aubaine économique pour ce pays qui a subi la crise et qui dernièrement a vu la compagnie aérienne Wow air faire faillite (cela employait une certaine partie des islandais qui sont très peu nombreux). Et les islandais sont assez forts pour aménager chaque sentier afin d’amener les étrangers à se comporter avec respect. Nous nous y sommes sentis moins libre qu’en 2016, du coup, mais il faut bien canaliser tout ce monde.