De Chelem à Dzilam de Bravo en passant par Progreso, 26/02

Après la nuit pourrie dans les cabanas jalkaab payées quand-même une soixantaine d'euros la nuit pour nous 4, nous avons pu faire notre petit-déjeuner sur place grâce à des micro-ondes installés dans la chambre et dans la cuisine. La veille nous avions pris soin de passer dans un oxxo (supermarché local) et une panederia pour prendre de quoi manger.
La matinée a été tranquillement répartie entre la plage de Chelem, à quelques mètres de là de l'autre côté de la route, et la piscine de l'hôtel, tandis que Sissi et Nono essayaient de travailler pour leurs études.
A midi nous avons trouvé un petit restaurant sur Progreso, le Los Cocos, où les 3 quesadillas au poulet, au boeuf ou au porc étaient à 100 pesos les 3. 

Plages et boutiques entre Chelem et Progreso

Nous en avons eu pour 605 pesos avec la propina, ce qui représente environ 30 euros et qui est un prix bas pour un repas à 4 au restaurant.
La balade sur le malecon un dimanche midi nous a montré le côté très populaire du coin, alors que les gens de Mérida viennent sur le week-end ou la journée passer un peu de temps à la mer. Du monde partout, de la musique, des clubs de plage et restaurants remplis, alors que, finalement ce coin de la péninsule du Yucatan n'est pas la meilleure marché. Il semble que beaucoup de mexicains riches viennent en vacances dans le coin, les maisons du bord de mer sont de grosses bâtisses avec accès direct à la plage. J'avais eu du mal à trouver des logements qui me semblaient potables pour un prix raisonnable (et sur certains points ils étaient limite, en plus).

Salinas rosas

Il y avait beaucoup de vent et de vagues. L'eau était assez marronasse juste au ras de la plage. Pas aussi paradisiaque que je ne l'avais imaginé. Mais par contre l'ambiance générale était sympa, le soleil chaud. J'ai pris des coups de soleil.
Nous nous sommes arrêtés un peu plus loin sur la saline (salinas rosas, 20p/pers), pour se promener un peu au milieu de lagunages plus ou moins roses, dans une ambiance chaude et venteuse. 

X'Cambo

Puis, nous avons fait un petit crochet par le site archéologique de Xcambo, sympathique à visiter mais plus cher que Chacchoben et Mayapan, 90 pesos par personne.

C'est une zone archéologique maya située sur la côté nord de l'état du yucatan et qui était auparavant un port relié à un vaste réseau commercial. Ses structures datent du début du classique (250-600 après JC) sont de style Peten. La zone se trouve au bord du marais. il faut compter une heure environ pour faire le tour très tranquillement.

La fin de la journée s'annonçant, nous avons terminé notre route et nous sommes rendus aux Dzilam de bravo cabanas. Pareil, déception en arrivant. Si le cadre et le concept étaient sympas à la base, des nuisances nous y attendaient, et surtout celle d'une odeur infecte de moisi émanant de la salle de bain.
Par contre le lit était vrai super bon, ce qui était plus qu'appréciable.

On vérifiait quand-même d'éventuelles traces de punaises de lit sur tous les matelas des hébergements avant de se coucher dessus car j'avais lu sur des groupes FB que certains en attrapaient sur la péninsule du Yucatan (comme ailleurs dans le monde, c'est un véritable fléau).
Je pensais qu'à Dzilam de Bravo la côte était sans Sargasses, et bien il n'en est rien. Ces saletés arrivent de la mer des Caraïbes jusqu'ici.
Après, devant l'hôtel la mer n'était pas baignable de toute façon car il y avait un platier herbeux tout le long de la plage.

Le soir nous avons manger dans le seul restaurant sui nous semblait ouvert et potable des environs, sur le port de Dzilam de Bravo: à la pizzeria Pizza Mareb. Les pizzas de grande taille y étaient à moins de 200mxn, et elles été à se partager entre plusieurs personnes, pas mauvaises, à l'américaine. 
Dans la nuit, un chien a pissé sur ma serviette de bain laissée à sécher devant notre chambre au rez de chaussée. Sympa les logements pets friendly 😅. En mettant des linges humides sur les évacuations des eaux, l'odeur de la salle de bain était un peu moins insupportable.

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