Barbara a fait des dégâts

Bon, c'était pas la Jordanie (SNIF) mais la semaine dernière, nous avons fait une petite escapade dans les Pyrénées orientales, histoire de se retrouver à mi-chemin avec ma famille.

C'était bien sympa, malgré un temps très venteux, et le fait qu'on se serait bien vus, tous, en Jordanie, où nous devions partir tous ensemble aux mêmes dates. Mais bon, ça a été l'occasion de faire tout un tas de choses dont je parlerai dans des articles dédiés.

On n'avait pas prévu qu'en notre absence, on allait encore avoir une tempête digne de ce nom, et qui n'a pas épargné notre petit paradis. En plein de le mile! 

Notre voisin nous a appelé pour nous dire que l'accès chez nous été complètement coupé, à cause de châtaigniers, nombreux, tombés sur la route. Des arbres faisant partie de sa propriété.

Nous avons eu le téléphone coupé, mais bizarrement, alors que deux poteaux sont couchés dans le champ derrière la maison, nous avons été rétablis avant même notre retour (étrange!!!).

Du coup, je n'étais pas mécontente d'avoir coupé le noyer qui menaçait de tomber sur la maison à la prochaine tempête.

Quand nous avons été de retour, notre voisin avait déjà entamé de déblayer la route et de couper les troncs pour laisser le passage. Maintenant, Mr Lo va aller lui donner un coup de main, malgré sa sciatique très prononcée depuis trois semaines (rien n'y fait).

Il faut avoir les nerfs solides par les temps qui courent. La vie m'ayant appris qu'il y a toujours un fenêtre quelque part dans le noir, une lueur au bout du tunnel, le soleil après la pluie, j'ai tendance à garder un côté optimiste à toute épreuve (même si cela ne se voit pas toujours). Mais ces temps-ci, avec ce virus qui nous pourri la vie depuis de nombreux mois, et ces tempêtes qui viennent en rajouter une couche, bien qu'on y soit habitués, j'ai quelques fois un sentiment de lassitude prononcé et puis je commence à être inquiète pour mes enfants. Des tempêtes, ils en ont subi et cela ne leur fait pas peur, mais qu'adviendra t'il d'eux, en pleine crise économique, et que va valoir leur formation avec tous les aléas auxquels ils sont soumis ces temps -ci? 

Quant à Sissi, enfin installé dans une vie qui lui convient à Toulouse, le voici maintenant soumis à couvre feu et peut-être de nouveau à un confinement, pendant les plus belles années de sa vie.

Bref, pas simple pour nos jeunes.

Nous saurons ce soir à quelle sauce nous allons être mangé dans les jours qui viennent.