Ce blog amateur relate notre quotidien dans une maison isolée dans les pyrénées et nos voyages et découvertes. Il est alimenté depuis 2008, ce qui lui confère un caractère vivant et unique.
9 Mai 2018
Volcanique, touristique et variée, c’est l’île la plus visitée de l’archipel espagnol des Canaries.
Mais ce qui caractérise Tenerife, c’est avant tout sa diversité, et c’est ce que nous avons apprécié. Certaines côtes du sud sont très bétonnées (et à l’espagnole, ce qui n’est pas forcément un bien… beaucoup d’endroits sont réellement défigurés), mais il reste encore de nombreux endroits charmants et relativement sauvages. A la lecture de cet article, vous découvrirez le riche visage de cette île à travers nos découvertes et nos coups de cœur.
Nous sommes partis là-bas une semaine, avec un vol Vueling (Low-cost de 3 heures de vol, sans aucun service compris dans le prix du billet à bord, même pas une verre d’eau), au départ de Bilbao (Notre aéroport fétiche !!!).
Nous logions avec toute ma famille, soit 14 personnes, à l’hôtel Labranda Isla Bonita, à Costa Adeje, dans le sud de l’île, en all inclusive. C’est mon papa qui nous avait tous invités, pour ses 70 ans. Merci papa !!
Recommandation d’une agence de voyage pour organiser le séjour :
C’est une agence de voyage Française basée à Grenoble et recommandée par le petit futé, My planete, qui s’est occupée de trouver les vols, l’hôtel, et la location de voiture (demander Aurélie, elle est super !).
Location de voiture, quelle agence locale ?
Cette location de voiture était très avantageuse, puisque cela est revenu à 17 euros par jour (assurances avec la carte visa premier)… les prix indiqués directement sur la vitrine de l’agence de location locale (Orlando rent a car, basée à Las Americas : https://www.orlandorc.com/) étaient plus élevés, de l’ordre de 40 euros la journée.
Cette agence est par ailleurs sérieuse et n’a posé aucun problème. Les voitures (nous en avions 3) étaient en très bon état et l’on n’a pas cherché à nous vendre des assurances, aucun problème à la restitution.
L’Hôtel La Isla bonita (Fram) :
Enorme structure à Costa Adeje, à 700 de la plage de Fanabé, une plage calme et familiale. Deux piscines et des animations sont proposées par l’hôtel. Un mini club est ouvert pour les 4-12 ans.
D’autres part, les animateurs de Fram ne faiblissent pas pour proposer différentes activités sur le site avec le sourire et la pêche. Et ça n’est pas facile dans cet établissement.
Fram propose des excursions à un prix avantageux pour la plupart d’entre elles. Par exemple, il est possible d’aller voir les baleines et les dauphins au large de Los gigantes, en catamaran avec transport et repas inclus sur une durée de 4h30 pour le prix de 53,00euros par adulte , 26,5 euros par moins de 12 ans.
Le bâtiment en lui-même mériterait un bon rafraîchissement, surtout les salles de bain, les menuiseries, et les conduits. Les chambres sont spacieuses, mais il n’y a pas de double vitrage aux fenêtres et les environs de l’hôtel sont très bruyants de part les bars alentours. Il faisait un peu frisquet la nuit, et il a fallu demander pour avoir des couvertures. Les lits ne comprenaient qu’un simple dessus de lit, par-dessus les draps. Mais le plus dur, ça a été de supporter l’odeur qui se dégageait des conduits de la climatisation, complètement vétustes (d’ailleurs on recommande de ne pas la mettre en route…). C’est quand-même inadmissible et cela risque, à terme de porter préjudice à la structure, qui doit absolument réagir en rénovant ses chambres.
Le personnel était sympathique à l’exception d’une ou deux personnes, la nourriture très correcte, avec un large buffet et des choix plus ou moins renouvelés chaque jour.
Après, c’est souvent avantageux de partir dans un hôtel tout compris, sur des destination de ce genre, et pour nous, cela présentait l’intérêt énorme de ne pas avoir à gérer les repas pour 15 personnes pendant les vacances (même si nous faisions des pique-nique le midi). Les filles de la famille ont grandement apprécié (et le retour à la maison a été difficile après !) vous imaginez bien! Cependant, nous avons toujours une sorte de malaise quand nous descendons dans ce genre d’endroit où l’eau et la nourriture sont gaspillés à large échelle chaque jour, pour le bien-être futile de milliers de touristes qui ne découvrent pas grand-chose du lieu dans lequel ils sont en vacances et se pavanent au bord des piscines en sirotant du soda à volonté, venus de loin juste pour faire la fête ou pour se reposer (ok, le soleil, surtout par les temps qui courent, c’est un argument…) ?
Enfin, bref, cela nous laisse toujours un goût un peu amer, surtout quand on se retrouve plongé en plein dedans…En même temps, le tourisme n’amène pas que le mal dans le Monde, cela permet à beaucoup d’endroits de se développer et d’élever le niveau de vie de ses habitants ce qui n’ autorise pas pour autant les gens à se comporter comme des goujats et des acteurs non –responsables, et ça, beaucoup l’oublient…
La parenthèse étant fermée, place aux coups de cœur et aux photos!
Le Nord- ouest de l’île:
C’est un région fascinante à explorer. Charcos, petits villages et paysages de grandes falaises faisant penser à l’île de la réunion, tous les ingrédients sont là pour s’extasier.
Nous avons, notamment, fait des détours pour voir quelques charcos, à défaut de pouvoir tout le temps s’y baigner (Impossible à marée haute, et nos horaires n’étaient pas souvent synchronisés avec la marée basse).
Un charco, c’est une piscine naturelle, souvent aménagée à flanc des rochers, dans laquelle on peut se baigner sans craindre les courants, souvent violents aux alentours de l’île (d’ailleurs, il est fortement déconseillé de se baigner dans l’océan sans s’être renseigné au préalable sur l’endroit convoité… beaucoup d’accidents).
Charco de isla cangrejo :
Situé à Los Gigantes avec vue sur les falaises, ce charco nous a séduit par son emplacement. Nous y sommes retournés à marée montante après avoir été obligé de rebrousser chemin un jour où les vagues venaient s’exploser dessus violemment parce que c’était marée haute avec un fort coeficient. Et la deuxième fois, il a été possible de s’y baigner. Un moment fort agréable.
Les falaises de Los Gigantes:
Elles sont incontournables à Ténérife, il est possible d'aller les observer depuis la mer en prenant une excursion en bateau. de notre côté, nous voulions les longer en bateau taxien revenant depuis la descente du canyon de Masca à pieds, mais cela n'a pas été possible, le canyon étant temporairement interdit, à notre grand dégout. mais j'en reparlerai un peu plus loin.
Charcos paseo de la Jaquita :
Situés sur la municipalité de Guia de Isora, ces deux charcos sont aussi à proximité d’une plage aménagée (la Jaquita). L’un des deux est tellement bien protégé qu’on peu se baigner dans se seaux calmes et transparentes même avec la mauvaise marée, il n’est cependant pas profond. Et l’eau nous a semblé un peu frisquette, du coup. La vue sur la Gomera par temps clair peut être spectaculaire. L’endroit en général est sympathique, aménagé et propre.
Charco le Tancon :
Sans nul doute que si nous revenons un jour à Ténérife, nous nous mettrons à la recherche de ce charco particulier, car c’est une piscine naturelle cachée dans une grotte. Hélas, la mer était bien trop agitée lors de notre venue, pour pouvoir le découvrir, car il faut une eau très très calme et une marée très très basse pour y arriver… le reste du temps, cela devient très dangereux selon les recommandations que j’ai pu lire un peu partout.
Masca :
Les maisonnettes du hameau de Masca s’alignent sur les crêtes, juchées au bord de l’abîme dessiné par des ravins profonds, dans le parc naturel du Teno.. On peut s’arrêter sur la route au belvédère de Cherfe qui offre un panorama magnifique sur le hameau.
Dans ce hameau, l’électricité n’est arrivée que très tard. A voir sur le village, la maison des Avinculados, une église datant du XVIIIe siècle, un musée et un centre d’artisanat.
Nous, notre but en venant à Ténérife, c’était de descendre dans le barranco, le canyon de Masca. Cela semblait être une des plus belles randonnées de l’île. Cependant, manque de chance, celui-ci était temporairement interdit, à cause de raisons obscures : officiellement, à la suite d’intempéries l’ayant rendu dangereux, officieusement, il semble qu’il y ait des conflits d’intérêt dans son exploitation touristique… si vous en savez plus, venez partager avec nous vos infos !
Ca a été une grande déception de ne pas pouvoir descendre dedans (compter entre 1h30 et 3 h l’aller, entre 2h15 et 4h la remontée), et se faire récupérer au bout par un bateau taxi à 10 euros par personne, qui nous aurait amené le long des falaises jusqu’à Los gigantes (on n’aurait pas fait la remontée). On aurait pris un taxi pour remonter chercher les voitures à Masca, parce qu’on était nombreux et que ça ne nous aurait pas coûté trop cher par personne.
On aurait adoré, je pense.
Garachico :
Garachico est un charmant bourg sur la côté nord -est de Ténérife. Déclaré bien d’intérêt culturel en 1994, il est fort plaisant de déambuler dans ses ruelles, et de se détendre sur sa promenade en bord de mer. Autour du village qui possède un port, on cultive la banane.
C’est à Garachico que se trouve le Caleton, un charco très apprécié des riverains (mais nous y étions aussi à marée haute hélas…). Le village a été enseveli partiellement par la dernière éruption volcanique du Trevejo, survenue en 1706 et qui, en débouchant sur l’océan, créa ces bassins naturels accessibles à tous publics car relativement calmes.
A faire aux alentours de Garachico :
La randonnée du volcan Garachico (nous ne l’avons pas faite mais cela semble être très sympa)
Balade dans la réserve naturelle de Chinyero, avec ses coulées de lave récentes et son volcan de 1560m, entré en éruption en 1909.
Icod de los vinos :
Magnifique village sur la côte nord-ouest de l’île, on vient à Icod de los Vinos pour son dragonnier millénaire, qui trône dans son parc botanique mais que l’on peut aisément observer et depuis une des places du bourg, qui vaut également le détour pour le charme de ses places et ruelles à l’architecture traditionnelle.
Dans le secteur d’Icod de los vinos, on trouve de nombreux petits villages à traverser ou faire un arrêt, comme Ruigomez, San José de los Llanos, San Francisco, et El Amparo. Ils se trouvent sur la route qui relie El Tanque à Santiago del Teide.
A voir également, même si nous ne l’avons pas fait:la grotte del viento . C’est le plus grand tunnel de lave de l’union européenne ! Et ce qu’il a de très particulier, c’est qu’il est peuplé d’une faune souterraine très riche, avec 190 espèces adaptées au milieu souterrain. Et parmi elles se trouvent 15 espèces toutes nouvelles pour la science actuelle. Visiter cette grotte de lave permet de comprendre le rôle joué par les coulées de lave lors d’épisodes volcaniques, la visite est guidée et commentée, elle nécessite une réservation préalable, est organisée par langue selon un créneau horaire précis, avec un nombre de 16 personnes maximum par groupe. Elle coûte 20 euros par adulte, et 8,5 euros pour les 5-12 ans. Avec un âge minimum recommandé de 7 ans. Elle dure environ 2 heures.
Charco de la laja :
Encore une piscine naturelle découverte à marée haute, avec un océan démonté IMPRESSIONNANT ! La site est très très beau, et nous aurions ADORE nous baigner dans ce charco, mais là, c’était suicidaire, impossible. Le spectacle a cependant été magique et nous nous sommes arrêtés un certain temps pour observer les forces de la nature dans cet endroit soumis à tous les éléments.
Cette piscine naturelle est située sur la côte de San Ruan de la rambla.
Charco del viento :
Nous n’avons pas eu plus de chance au charco del viento, tout autant exposé aux très grandes marées présentes au moment où nous visitions l’île. Situé à la guancha, il s’agit d’une petite baie naturelle formée par deux bras de lave dans laquelle touristes et locaux viennent souvent se rafraîchir… dans des eaux calmes et cristallines, parait-il… quand ça n’est pas marée haute, qui plus est avec un fort coefficient !
La Orotava :
La Orotava vaut également un arrêt pour visiter le coeur de la petite ville. Nous y sommes seulement passés en voiture, mais nous avons pu voir qu’il y avait de quoi passer un bon moment en déambulant dans ses ruelles aux maisons à l’architecture typique. Sur place, il est possible de visiter également le jardin botanique (jardin d’acclimatation créé en 1788 par le roi Carlos III), ouvert tous les jours de 9h à 18h, 3,00 euros l’entrée. Le belvédère de Mataznos est à inclure dans le programme des visites de la région nord-ouest, il se trouve sur la route TF21, qui monte au Teide au km 19. Il offre une vaste vue panoramique s’étendant d’el Rincon j2-jusqu’au versant de Tigaiga, en passant par le Teide.
Le Parc Naturel du Teide :
Ce parc fût classé au patrimoine mondial de l’Unesco en 2007 dans la catégorie « bien naturel ». Situé à une altitude moyenne de 2000 mètres, son sommet constitue le point culminant d’Espagne (et oui ! il n’est même pas dans les Pyrénées, le point culminant d’Espagne !) avec ses 3718 mètres ! C’est également le troisième volcan le plus haut du Monde… impressionnant, non ??
La structure de la caldera est unique sur la planète ainsi que son stratovolcan Teide-pico-Viejo.
A cela vient s’ajouter la richesse de sa faune et de sa flore, avec un fort d’endémisme.
A voir :
La route par elle-même constitue un point d’intérêt à part entière. Pour cela, il convient de monter et descendre par des routes différentes. J’ai particulièrement aimé la TF38, ensuite la TF 21 en direction de la Orotava, et enfin, la TF21 en direction de la côte sud, mais nous avons fait cette dernière sur les chapeaux de roues, car nous étions à la bourre pour notre réservation au téléphérique, ce qui ne nous a pas permis de flâner et d’observer le paysage correctement.
Pour les plus observateurs, il y a tout un tas de plantes endémiques (vipérine de Tenerife, Viola Cheiranthhifolia qui pousse uniquement au-dessus de 2500m…) et de bestioles aussi, à observer de près (par exemple la tarente de Mauritanie, le Gallotia galloti galloti : emblème du parc). Les invertébrés représentent un pourcentage de 40% d’espèces endémiques et il y a de nombreux oiseaux pour les passionnés d’ornithologie.
Randonnées dans le parc :
Il est possible de faire tout un tas de randonnées dans le parc naturel du Teide. Nous en avons choisi une magnifique, d’environ 2 heures, Los Roques de Garcia.
(voir topo sur ce site)
Elle est exceptionnelle et facile (même si ma petite sœur a réussi à se faire une belle entorse sur le sentier pourtant facile, hum !). Le sentier fait le tour de monticules de lave, et l’on peut observer des coulées au milieu de formes de rochers dignes de l’ouest américain. J’ai adoré cette balade et le la recommande.
Je recommande également ce site pour découvrir les autres sentiers de l’île (et il y a de quoi faire !!!), il est aussi une mine d’informations concernant Tenerife de manière générale (https://www.webtenerifefr.com/propos-tenerife/). C’est à mon avis, la référence à consulter avant le départ et une fois sur place.
L’ascension :
Gravir le Teide est une expérience unique, cependant, il existe plusieurs options :
Par le sentier de randonnée, en effectuant un dénivelé positif de plus de 1200 mètres et 6 heures de marche à la montée.
L’autre option (et c’est celle que nous avons choisi), c’est de prendre le téléphérique jusqu’à 3555 mètres, pour 27 euros par adulte. De là, on peut se balader sur des sentiers divers qui mènent à différents belvédères, ou monter jusqu’au cratère, mais cela nécessite une autorisation, que l’on obtient uniquement sur le site du parc national. Nous n’avions pas demandé d’autorisation, et le gars sur place nous a dit que c’était complet pour la journée. Nous nous sommes donc contentés des balades de part et d’autre du volcan, très sympathiques aussi. L’une vers le belvédère la Fortaleza, l’autre jusqu’au belvédère Pico Viejo. Par contre, nous avons rencontré beaucoup de personnes en sandales et Tshirt, alors que la température sur place était bien-sûr proche de zéro, avec un vent assez violent (nous avions nos blousons, cela va de soi, et avons eu besoin de mettre nos capuches…) : encore des cas d’inconscience pure… décidément, nous en croisons sur tous les volcans que nous visitons (voir expérience sur le Kawa Ijen en Indonésie)…
Donc, évidemment, il faut prévoir des vêtements et chaussures adaptés à cette altitude, où il fera forcément froid, et où les chemins sont, certes faciles, mais quand-même des chemins de randonnée… et non des trottoirs où l’on peut se balader en talons.
D’autre part, à cette altitude, j’ai ressenti, personnellement, un manque de souffle flagrant, et la sensation d’avoir les jambes « coupées », à cause de l’oxygène qui me manquait un peu.3555 mètres, ça commence à faire 😊
Mes parents m’ont fait halluciner, aucun problème pour eux, et ils ont fait le Pérou sans jamais souffrir du tout de l’altitude. Impressionnant ! A 70 ans, je dis Bravo ! comme quoi, on ne réagit pas tous de la même façon non plus…
Le téléphérique :
Il fonctionne de 9h à 17h, la dernière montée s’effectue vers 16h. On peut obtenir les tickets, soit à la caisse, au départ (un peu de queue), soit en réservant sur le site web, ce que nous avions fait. Ce site web permet de réserver également des expériences de randonnée avec guide sur le volcan, ainsi que des expériences de coucher et lever du soleil depuis le sommet du volcan, en dehors des heures habituelles d’ouverture du téléphérique.
L’observatoire :
Le Teide comporte un observatoire, avec un télescope allemand, et fonctionne aussi en collaboration avec la France et l’Italie. Le centre se visite et peut accueillir jusqu’à 40 personnes autour d’activités didactiques.
Le nord-est de Ténérife
Notre première étape baignade dans le nord-est de l’île a été à la plage de Las Teresitas. Une belle plage de sable blanc (importé du Sahara), aux eaux calmes car des rochers ont été disposés à une cinquantaine de mètres dans l’eau pour casser les vagues. Son seul défaut : les plateformes pétrolières amarrées au large… qui gâchent un peu la vue.
Pour les amateurs de sports nautiques, la plage Benijo semble particulièrement adaptée.
Monter dans l’Anaga par la TF 12 au départ de San Andrès vaut aussi un détour, avec d’un côté des vues spectaculaires sur la côte, et de l’autre une descente boisée dans les laurisylves.
L’Anaga est un parc naturel déclaré réserve de la biosphère. Il s’étend sur 14500 hectares. On peut y faire de la randonnée, du VVT, des promenades à cheval.
Au km 23 sur cette route, se trouve le belvédère Cruz del carmen, qui offre une vue panoramique sur La Laguna en contrebas et sur le Teide au loin. Nous y avons fait une pause pique-nique (possibilité d’acheter de l’eau à cet endroit car il y a un petit centre d’accueil). De là, nous avons fait une petite randonnée dans les arbres de l’Anaga jusqu’à un autre belvédère, appelée Llano de los loros.
Un autre belvédère est signalé au km 25, celui de la jardina.
Nous avons continué notre route en revenant vers la Laguna, où nous nous sommes garés sur un des parkings payants de la ville (en principe 60 cts de l’heure) et où nous avons déambulé à pieds, afin d ‘y observer les magnifiques demeures et autres architectures colorées. Vous trouverez les maisons intéressantes à voir sur ce site , de même, un parcours à travers la ville y est proposé.
Canyoning repéré sur la zone de Santa Cruz (mais non testé) :
Le Barranco de Los Carrizales, classé v3a3, sans navette avec une cascade max de 16m et un temps de descente dans la canyon de 3 heures. Les initiés me comprennent. Je n’ai pas repéré d’autre canyon « facile » sur Tenerife à part celui-ci, les autres demandaient des longueurs de cordes phénoménales. A vérifier sur le site descente canyon.
Villages à voir dans l’Anaga :
Chinamada, qui comporte des maisons troglodytes traditionnelles, encore habitées aujourd’hui et dont l’usage remonte à la présence des guanches sur l’île.
Las Carboneras, qui recèle quelques édifices représentant l’archétype parfait de l’architecture rurale des Canaries. Point de départ de nombreux sentiers de randonnée également.
Taborno : architecture traditionnelle également, ainsi que maisons troglodytes. De belles vues sur la massif de l’Anaga..
Nous avions envie de nous baigner, nous avons donc mis le cap sur le charco de Jover, situé à Tenija, sur la commune de la Laguna. Finalement, il y avait trop de vent, cela nous a refroidi pour la baignade… C’est cependant un endroit calme, avec de belles vues, dont une sur la punta del Hidalgo.
Charco Punta del hidalgo : Ce sont des piscines très bien aménagées, avec surveillance de baignade, des douches, et l’accès aux personnes à mobilité réduite. Pour nous, manque de bol, c’était encore l’heure de la marée haute. Une promenade le long de la côte s’impose à cet endroit, en complément de la baignade.
Charcos que j’avais repéré aux alentours de Santa Cruz :
Charco Roque : Entres le splages de Las Arenas et El Fraile. C’est un endroit calme et un exemple de formes torsadées formées par la lave.
Charco Mesa del mar : Sur la côte de Tacoronte. C’est un petit centre touristique qui possède 2 piscines. Il dispose d’un parking et l’accès est facile. La route semble cependant être assez raide et tortueuse.
Charco El Pris : Située aussi sur la côte de Tacoronte, c’est l’endroit idéal pour le coucher du soleil. Idéale pour les familles et les personnes agées, avec des escaliers et des rampes. Poissons frais dans les restaurants à proximité.
Le sud de l’île :
C’est la zone des grands hôtels et autres beautés architecturales, défigurant l’île et lui enlevant une partie de son charme.
Il y a cependant de nombreuses plages dans le sud. Il n’y a que l’embarras du choix (Playa de las americas, playa de fanabé, Playa la pinta, Palya del duque, la caleta, Playa Torviscas, Playa diego hernandez, playa el bobo, playa la Enramada, El Medano…etc)
Las Americas vaut un coup d’œil, ne serait-ce que pour faire un tour sur sa promenade en bord de mer, et son exubérance architecturale, qui rappelle un peu celle de Las Vegas.
A Adeje, le canyon de l’enfer avait attiré mon attention, même si nous avons choisi de ne pas y aller à quatorze, du fait de la réservation nécessaire au préalable et de l’entrée payante. C’est un canyon spectaculaire avec des chutes d’eau de plus de 150 mètres, et comprenant de nombreuses espèces endémiques de plantes. Il faut réserver sur le site http://www.barrancodelinfierno.es/. L’entrée est à 8 euros par adultes (4,5 euros en dessous de 12 ans).
Nous avons également fait la très jolie randonnée de la Caleta en bord de mer. On y accède par la TF-1, en prenant la sortie de Costa de Adeje-La Caleta-Fañabé et en empruntant la TF-6231 en direction de la zone de la Bahía del Duque, qui mène à La Caleta. À cet endroit, on peut garer son véhicule et y accéder par le sentier aménagé à cet effet. Sur place, des zones arides, des falaises, un très joli bord de mer. C’est un zone qui attire les hippies de toute l'Europe, ainsi que naturistes. Certaines personnes campent pour une courte période de séjour à Tenerife, de quelques jours à quelques semaines, mais quelqu'un y reste pendant des mois, et certaines personnes y vivent depuis des années . il y a donc des tentes en bord de mer, sur les roches. C’est assez curieux.
Le Siam park : il est clair que si nous revenons un jour à tenerife, nous amènerons les enfants au Siam park, le plus grand parc aquatique d’Europe et le deuxième mondial après celui de Dubaï. Les enfants ont rêvé toute la semaine devant les images présentées sur les écrans d’accueil de l’hôtel, et ils connaissaient déjà du fait de vidéos youtube qu’ils avaient vues. Ca les a fait baver, mais nous n’étions pas là pour ça, et il y avait des « trop-petits pour ça » dans notre groupe. L’entrée est de 32 euros par adulte et 20 euros par enfant. Ouvert entre 8h30 et 18h45 (dernière entrée 16h)… et des attractions spectaculaires, apparemment.
Pour finir, nous sommes allés nager avec les grandes tortues du côté de Los Christianos. Nous en avions déjà fait l’expérience dans l’année, à Akumal au Mexique, mais c’était là aussi tout à fait féérique, d’autant plus que ces tortues sont tellement habituées à l’Homme qu’elles remontaient à la surface et venaient respirer à 30 cm de nous. Il y en a même une qui nageait à mes côtés sans que je ne l’ai vue, et qui m’a fichu une peur bleue quand j’ai touché sa carapace. J’ai poussé un petit cri dans mon tuba qui a bien fait rire notre guide.
Par contre, la mer était agitée, et si sur le bateau ça remuait pas mal, il en était de même dans la mer, où on était brassé fortement. C’était assez… gerbant…
Depuis le bateau, nous avons aussi vu des dauphins.
Voilà, voilà, ainsi s’achève cette découverte de Ténérife. Une île qui vaut le détour. Nous avions beaucoup aimé Lanzarote aussi, dans les canaries. Cette dernière est peut-être plus dépaysante et époustouflante. Mais Ténérife est plus variée et plus « verte ».
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