La morte- vive
Publié le 22 Avril 2009
Nous avons récemment entrepris de fouiller dans les vieux cartons entassés depuis dix ans dans la caverne d'Ali-Baba (dixit nos voisins), et au milieu de la poussière et du foin, nous avons dénichés des trésors oubliés, comme cette poèsie ardèchoise qui a bercé mon enfance.
" C'est pas la mer, pas la montagne,
Mais ça ondule doucement
Les collines à saute-mouton,
Jouent à se prendre pour des monts
Entre plateaux et entre plaines,
Sans savoir ou poser le pied
Ma rivière saute et promène
Un jour frimas, l'autre brûlé
Ah! c'est beau, c'est beau,
Mais il faut savoir lutter
Pour que ma terre morte-vive
C'est beau, c'est beau...
Mais il faut savoir aussi aimer pour que ma terre morte vive
[...] "
YVES PAGANELLI 1977
Elle réveille en moi le son de la voix d'Yves Paganelli, que mon père écoutait sur son tourne-disque, une voix profonde et étrange. Elle réveille en moi l'intrigue que je ressentais quand j'entendais parler du mythe de la bête du Gevaudan. Elle me rapelle ces paysages désertiques et arrides, le vent sur les hauts-plateaux, le chant des ruisseaux aux galets ronds. Que de souvenirs de l'Ardèche...