Ce blog amateur relate notre quotidien dans une maison isolée dans les pyrénées et nos voyages et découvertes. Il est alimenté depuis 2008, ce qui lui confère un caractère vivant et unique.
8 Septembre 2020
Quand des pyrénéens mordus de canyoning vont en vacances en Isère, ils ne ratent forcément pas le canyon le plus connu des alentours de Grenoble, les Ecouges 2, situé sur le versant nord-est du Vercors.
Et là, rien à voir avec les accès des grands canyons de Sierra de Guara, on est tout de suite dans le canyon, et la remontée, à la fin se fait de manière certes très raide, mais plutôt rapide.
Dans ce canyon situé sur la commune de Saint Gervais, tout est d'un certain niveau plutôt sportif, même si c'est accessible au plus grand nombre avec des guides (les groupes dedans étaient nombreux).
Cela commence par des rappels assez hauts, avec des surplombs, où l'on peut passer sur le côté, ou alors sous la cascade. Plutôt sympas, mais très glissants. dans ces cas là, rien ne sert de devoir faire le rappel parfait, mais il vaut mieux éviter la chute en se laissant glisser sur le fesses, par exemple, et en plus, c'est très marrant de se retrouver dans les cascades (par débit correct), c'est multi-sensationnel! il faut se faire plaisir!
Le canyon est complet, avec des obstacles demandant parfois un peu d 'installation (genre mains courantes), des rappels, des sauts et des toboggans.
Le plus connu est le toboggan à prendre en RG dans une vasque comportant un magnifique tronc d'arbre calcifié. Ce n'est pas le toboggan éjectable du Barrosa, celui -ci n'éjecte pas vraiment, mais il faut oser s'y lancer tout de même.
Les avant-derniers rappels m'ont beaucoup plus, on passe sous des cascades dans les deux cas.
Dans celui qui est sur les photos en dessous, il y avait un groupe de jeunes ados avec un guide, qui les attachaient en haut pour le rappel, et c'est tout, qui les laissaient se débrouiller ensuite dans le bouillon. Plusieurs de ces gamins sont restés coincés sous la cascade pétrifiés. Quelques fois le guide a débrayé pour les faire descendre, d'autres fois ils ont hurlé un moment, et puis nous leur sommes venus en aide et ils ont réussi à passer cet obstacle, certes très amusant, mais peut-être un peu impressionnant pour des novices.
Le moins bien,d ans ce canyon, c'est que tous les groupes de Grenoble s'y retrouvent, et qu'il y a parfois une longue file d'attente aux rappels; cela nous a fait perdre au moins une heure dans le canyon. L'ennui, c'est que nous, les filles, on se refroidit quand on doit attendre trop longtemps :-D
C'est pas vraiment possible de se poser sur le bord de ce canyon pour faire un pique nique (en temps que pyrénéens, on a une approche conviviale du canyoning qui n'a pas l'air très encrée ici, en Isère! :-D). Ici, on mange sur le parking, avant ou après la descente.
Je ne sais plus combien de temps on a mis, mais grosso modo le temps indiqué sur le topo de descente canyon, malgré les attentes aux rappels. Il faut dire que nous, sans vouloir se vanter, on y allait bien sur les obstacles, on n'y a pas passé très longtemps, c'était fluide, entre adultes plutôt entraînés. Ce n'est pas nous qui gênions la progression!
Sur le retour, l'hélico est venu chercher quelqu'un qui s'était fait mal dedans. C'est dingue, on le voit de partout, cet hélico. Il faut croire que les accidents sont fréquents.
Mr Lo est revenu une semaine plus tard pour pratiquer le canyon des Ecouges 1 en binôme, avec sa cascade m avec relais. celui-ci semble un peu technique du point de vue des manips, et semble demander un peu d'agilité (bien pour les grimpeurs apparemment).